Je suis née à Grenoble, où je vis depuis toujours avec ma famille, mon conjoint et mes deux enfants de 8 et 13 ans. J’ai grandi à Échirolles, dans les quartiers populaires, et c’est là que s’est forgée ma conscience sociale, au cœur des contrastes, entre les colères muettes et les élans de solidarité silencieuse.

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Mon parcours est d’abord celui d’une militante. Une militante associative, engagée dans la vie culturelle et sociale de notre agglomération. L’expérience marquante de l’association Sasfé, à la Villeneuve de Grenoble, dans les années 2000, a profondément nourri mon engagement. Elle m’a appris que l’on peut transformer les destins quand on tisse des liens, quand on croit aux possibles, même dans les marges du monde.

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J’ai toujours eu à cœur de lutter contre les déterminismes sociaux. Parce que je crois, profondément, que l’égalité est la condition première de la liberté. Être libre, ce n’est pas seulement pouvoir choisir, c’est pouvoir rêver plus loin que l’horizon imposé. Cela suppose de pouvoir s’extraire de son origine sociale, de son environnement économique, de son quartier parfois. Et cela passe par l’éducation, par la culture, par des politiques publiques qui élèvent, qui ouvrent, qui émancipent.

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C’est pourquoi je me suis engagée, d’abord dans le monde associatif, puis dans le service public. C’est aussi ce qui m’a conduite à transmettre autrement, en me formant à l’enseignement du yoga, une manière d’habiter son corps, de trouver une force intérieure, d’apprendre à se tenir debout. 

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Ce combat pour l’égalité réelle, pour la dignité, pour la capacité de chacun à se redresser et à prendre toute sa place, m’a naturellement menée au Parti socialiste. Parce que je suis convaincue que la politique, quand elle est au service de l’humain, peut encore changer la vie. C’est cette conviction qui m’a poussée à accompagner des élus, puis à m’engager moi-même, avec le désir simple et tenace de faire ma part. Je crois plus que jamais que la transformation commence ici, à l’échelle locale. Là où les décisions ont un impact direct sur le quotidien de chacun. Les Grenobloises et les Grenoblois attendent de leurs élu.e.s plus que des mots : ils attendent des actes et des gestes qui prennent soin.

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Changer la ville. Changer la vie. Voilà ce qui guide mon engagement. Avec une foi profonde dans la force du collectif. Parce que chaque pas compte, surtout lorsqu’il est partagé. Et parce qu’ensemble, je crois que nous pouvons faire de Grenoble une ville plus juste, plus douce, plus humaine.